Le cinéma coréen et son histoire 한국의 영화 와 역사



Le cinéma sud-coréen fait une expansion fulgurante dans le cinéma mondial depuis un certain temps. En outre, l’industrie du cinéma coréenne est une des rares à encore concurrencer Hollywood sur son propre marché. 


Le cinéma coréen est indissociable de l’histoire du pays. Ainsi l’occupation japonaise, la Seconde Guerre mondiale et la Guerre de Corée ont donc influencé cet art :

En 1919 sort ce qui est considéré comme le premier film coréen : The Righteous Revenge. C’était en faite un film projeté en arrière-plan, tandis que les acteurs jouaient l’histoire en direct sur scène. On appelle cela un kino-drama. Ce phénomène fut de courte durée et fut remplacé par les premiers films coréens muets à partir de 1923. 
"Righteous Revenge"
The Righteous Revenge (ici en japonais car sous l'occupation japonaise)
En 1935 le premier film parlant naît avec pour titre Chunhyang-jeon.

Sous l’occupation japonaise, les films coréens et étrangers étaient soumis avant leurs sorties à une approbation du gouvernement colonial. La police japonaise était également présente lors des diffusions. Cela s’aggrava dans les années 1930 avec l’augmentation des films de propagande. Le fait est que de 1940 à 1945, il y a 21 films de propagandes sur un total de 30. Cela est allé jusqu’à l’interdiction de l’utilisation de la langue coréenne dans le cinéma.


 La fin de la Seconde Guerre mondiale et les 8 années qui suivirent furent très pauvres dans la culture audiovisuelle de la Corée du Sud en raison de la défaite du Japon qui coûtât beaucoup d’argent ainsi que de 1950 à 1953 avec la guerre de Corée. (6 films en 1953). Les infrastructures cinématographiques sont détruites.


Après la guerre Rhee Syng-man (1er président sud-coréen) décide, pour revitaliser le cinéma coréen, d'enlever toutes réglementations trop strictes. Ainsi la production de films augmente rapidement et passe à 111 en 1959. Cela devient alors l'Âge d'or du cinéma coréen avec les évolutions technologiques. C'est notamment pendant cette période que les films de genre apparaissent. En 1955, sort Chunhyang-jeon (춘향전), réécriture du premier film parlant mentionné plus haut, qui rencontre un franc succès puisque 200 000 séoulites se déplacent dans les salles pour le voir.
Chunhyang-jeon sorti en 1955
C'est aussi en 1960 que sort un des plus grands chef d'oeuvre du cinéma sud-coréen, The Housemaid;  La servante en français; Hanyo en coréen (하녀) de Kim Ki-young
The Housemaid de 1960
Le remake de The housemaid en 2010
Autre film majeur : Aimless Bullet ou Obaltan; 오발탄 de Yu Hyun-mok qui raconte l'histoire d'un comptable qui vit difficilement essayant à tout prix de donner un meilleure vie à sa famille. Il est interdit à sa sortie en 1961 
Obaltan 1961 Poster.jpg
Aimless Bullet
L'Âge d'or prend fin subitement en 1962. Alors les films traitant de sujets dits "sensibles" sont censurés (sujets comme le sexe, le communisme et tout sujet pouvant salir l'image du pays). Ainsi peu de coréens se déplacent dans les salles car les films deviennent mauvais et il y a l'arrivée des téléfilms. De plus en 1973, le gouvernement décide de définir le nombre de films importés par an (ainsi de moins en moins de films hollywoodiens sortent en Corée).

C'est en 1980 que les lois s'assouplissent, il y a une révision en 1984 de la Motion Picture Law (loi qui défini le nombre de films importés et produits en Corée) et les productions indépendantes reviennent sous certaines contraintes. C'est à cette époque que le cinéma coréen s'ouvre au monde et devient international. En effet, en 1981, le film Mandala 만다라 (Im Kwon-Taek) reçoit un prix étranger (grand prix au festival du film d’Hawaï) et l'actrice Kang Su-Yeon remporte le prix de la meilleure actrice à la mostra de Venise en 1987 et au festival international de Moscou en 1989.

Mandala
Kang Su-yeon
Depuis lors, le cinéma coréen ne fait que grossir et reste dans le classement des meilleurs cinéma du monde. Il est d'ailleurs un des seuls cinémas qui arrive à concurrencer sur son propre territoire le cinéma hollywoodien mais aussi à se développer partout dans le monde.

Snowpiercer (Le transperceneige) 설국열차

Réalisateur : Bong Joon-Ho
Scénaristes : Bong Joon-Ho et Kelly Masterson. Le scénario est inspiré d’une BD française éponyme de Jacques Lob et Jean-Marc Rochette.

Synopsis :
2031. Une nouvelle ère glaciaire. Les derniers survivants ont pris place à bord du Snowpiercer, un train gigantesque condamné à tourner autour de la Terre sans jamais s’arrêter. Dans ce microcosme futuriste de métal fendant la glace, s’est recréée une hiérarchie des classes contre laquelle une poignée d’hommes entraînés par l’un d’eux tente de lutter. Car l’être humain ne changera jamais…

Casting :

Chris Evans
Tilda Swinton
Song Kang-ho
Ko Ah-seong
Avec aussi John Hurt, Jamie Bell, Octavia Spencer


Avis :
J'ai eu la chance de voir ce film et je n'ai pas du tout été déçue, l'intrigue est prenante et la direction des acteurs est excellente. J'ai trouvé Tilda Winston géniale car elle interprète son rôle de méchante "soumise" à Wilford (le grand méchant de l'histoire), qui dirige le transperceneige permettant au train d'avancer. Bong Joon-ho redirige Song Kang-ho et Ko Ah-seong, qui ont déjà joué dans The Host, et qui interprètent Namgoong Minsu, le concepteur des systèmes de sécurité du train et sa fille, Yona. Les deux personnages sont très intéressants et deviennent vite essentiels à l'histoire. 
De plus, ce film est constitué de plans à couper le souffle avec des décors et des effets spéciaux simples mais impressionnants. Le casting est en plus génial puisqu'on retrouve de grands acteurs comme John Hurt (Gilliam) et Ed harris (Wilford).

Tilda Swinton alias Mason

L'art coréen en France 프랑스 에서 한국 미술

L'art coréen en France

Depuis quelques années, on retrouve des films coréens dans des grands festivals français.
Le chant de la fidèle ChunHyang de IM Kwon-Taek est le premier film coréen à être présenté au festival de Cannes.
Depuis, ils sont régulièrement présenté. Par exemple en 2014 avec The Target de Yoon Hong-Seung et A Girl At My Door de July Seung.

De plus, depuis 1999 il existe un Festival du film asiatique à Deauville. Ainsi, chaque année, des films coréens sont présentés , et remportent souvent des prix. En 2004, Une femme coréenne de Im Sang Soo a remporté le lotus du meilleur film.

Mais le cinéma n'est pas le seul art coréen à avoir du succès en France, en effet la littérature coréenne est également très appréciée, il existe ainsi quelques maisons d'éditions comme Decrescenzo , Zulma qui sont spécialisées dans la littérature sud-coréenne. Chaque année en France environs 100 ouvrages coréens sont traduits.

La relation intercoréenne 남북 관계

La Corée du Sud et la Corée du Nord sont depuis longtemps en conflit, mais leur histoire est identique sur bien des points.

C'est à la fin de la guerre que la Corée, territoire conquis par les vainqueurs de la guerre, se sépare en deux parties. Le nord est attribué à l'URSS et le sud aux Etats-Unis. Mais c'est également à cette période que des tensions politiques naissent entre les deux grands vainqueurs de la guerre.
Ainsi, la Corée du Sud devient la République de Corée avec au pouvoir un état capitaliste, inspiré de celui des Etats-Unis. Le Nord, lui, devient la Republique Populaire Démocratique de Corée, dirigé par un régime communiste, ici inspiré de l'URSS.
Les tensions qui sont de plus en plus fortes entraînent alors la guerre de Corée. Cette guerre se finit par la victoire d'aucune des deux parties du pays.
La nouvelle frontière se crée :


Depuis, la Corée du Nord devenue une dictature et la Corée du Sud sont toujours en froid.
Néanmoins, des rencontres entre les deux présidents ont été faites, c'est ici une grande avancée pour les deux pays, où les jeunes citoyens espèrent une réconciliation.

A noter :
Durant cette guerre et la création de cette guerre, de nombreux amis, de nombreuses familles furent séparés, et le sont toujours.

Histoire de la Corée 한국의 역사


Selon la légende , Tangun le père de la Corée est né suite au mariage de Hwanung (fils du roi du ciel) et d'une ourse (ce sont ses parents). Tangun a baptisé son royaume Choson, Pays du Matin Calme, selon le principe "être bon pour tous" , basé sur la paix, la liberté et l'égalité.
Quelques dates clés : 
668 av JC : Dynastie Silla
918 : Dynastie des Kyryô ; la Corée est unifiée
1392 : Dynastie des Yi protégée par les Ming
1910 : Annexion par le Japon
1945 : Division de la Corée en 2 états
1948 : Fondation de la République de Corée
1950-1953 : Guerre de Corée
1987 : Début de la démocratisation de la Corée du Sud
2000 : Rencontre entre le président de la Corée du Sud (Kim Dae Jung) et celui de la Corée du Nord (Kim Jong Il)

Le taekwondo 태권도


En 1910 le traité d’annexion de la Corée est signé par le gouvernement coréen et par le gouvernement impérial japonais. A partir de cette date les arts martiaux coréens sont décrétés hors-la-loi et remplacés par le judo et le karaté jusqu’à la libération en 1945.

Le 11 avril 1955 se tient une commission présidée par Choi Hong Hi composé d’historiens, de politiciens, et d’expert en art martiaux coréens. Le but est de créer un art martial national pour se libérer définitivement de l’emprise japonaise. Bien qu’il n’est pas été le seul à y contribuer, le général Choi Hong Hi en est considéré comme le père fondateur car il a proposé le nom mot «Taekwon-Do» (Tae : le pied, Kwon : le poing et Do : la voie) pour désigner ce nouvel art.

En 1959 est créée la première fédération de Taekwon-Do : la KTA (Korea Taekwon-Do Association) dont le général est président.
 Dans les années 1960 le Taekwon-Do s’internationalise. C’est dans cette optique que le général Choi organise des démonstrations dans plusieurs pays. Ces tentatives de diffusion se révèlent efficaces car le taekwondo est non seulement pratiqué par les militaires coréens et par la population civile mais également par les forces armées américaines. Le Taekwon-Do est notamment introduit dans l’académie militaire de West Point au Etats-Unis (une des plus réputées au monde).

Dès le départ de Choi Hung Hi (parti diffuser le Taekwon-Do dans le monde) des conflits refont surfaces. En effet de nombreux maîtres ne sont pas satisfaits du nom «taekwondo» et enseigne l’art martial sous d’autres noms comme « KongSooDo » ou « TangSooDo ». Sur l’ordre du président une nouvelle réunion a lieu en septembre 1961 afin de réunifier les écoles. Alors que les différents représentants tombent d'accord sur le terme Tae Soo Do, le nom sera finalement rechangé en Taekwon-Do sur intervention du général Choi.

En 1966 est créé la 1ere fédération mondiale de Taekwon-Do : l’ITF (International Taekwon-Do Federation).

Au début des années 1970 le général entreprend d’organiser une démonstration pour faire connaitre le Taekwon-Do en Corée de Nord ce qui déplait fortement au gouvernement sud-coréen. Craignant pour sa vie, le général quitte la Corée en 1972 et s’installe au Canada d’où il continue de diffuser le Taekwon-Do.

En 1973 à l’occasion des premiers championnats du monde de Taekwon-Do, est créé une seconde fédération mondiale ; la WTF (World Taekwondo Federation). Afin de marquer la différence, l’orthographe est modifiée et devient Taekwondo au lieu de Taekwon-Do. Depuis lors le Taekwondo ITF est considéré comme nord-coréen et le Taekwondo WTF comme sud-coréen alors qu’ils viennent tous deux, à l’origine de Corée du Sud.

Système scolaire sud-coréen 한국어 학교 시스템


Le système scolaire sud-coréen est comme le système scolaire français  divisé en 5 parties : le jardin 
d’enfant, l’école primaire, le collège, le lycée et l’université. Les coréens commencent leur scolarité généralement vers 6 ans à l’école maternelle qui n’est pas obligatoire. Cette étape ne dure qu’un an et, est suivie par l’école primaire qui elle, est obligatoire. Celle-ci se déroule en six années et ne se termine pas par un examen final. Au bout des six années de primaires, l’élève entame ses études secondaires. Elles sont séparées en deux parties (collège et lycée), chacune se déroulant en trois ans : les sud-coréens entrent d’abord au collège à l’âge de treize ans et au lycée à l’âge de 16 ans. Au fil de ces 6 ans d’école secondaire les élèves travailleront avec acharnement jour et nuit dans un seul but : passer et réussir le Suneung (pouvant être comparé au bac). Le Suneung est un examen  de type QCM évaluant les aptitudes des élèves de dernière année. Le résultat de ce test de 9 heures détermine leurs futurs emploies et salaires car il permet d’accéder aux universités. Pour environ 500 milles adolescents passant le Suneung, seulement 8000 lauréat pourront obtenir une place d’un l’un des trois établissements, surnommés « SKY » (Séoul National University, Korea University et Yonsei University) dont est issue l’élite sud-coréenne.
L'importance de réussir son Suneung ainsi que de faire partie des meilleurs est telle, que la plus part des parents sont prêts à dépenser jusqu'à un tiers de leur budget dans des hagwons. Ces Hagwons sont des établissements scolaires privés dans lesquels les enfants et adolescents sud-coréens étudient en plus de leur cursus scolaire obligatoire dans le but d’avoir de meilleurs résultats. Leur succès est tel qu’il y en a plus de 25000 à Séoul.
Avec l’accumulation de ces heures de travail, les jeunes coréens étudient en moyenne près de 15h par jour, souvent jusqu’à 1 ou 2 heures du matin. Il n’est donc pas étonnant que certain élève s’endorme en cours puisqu’ils ont une moyenne de 5 heures de sommeil par nuit. Le taux de suicide est également 2 fois et demi supérieur aux autres pays développés, notamment chez les jeunes dont la moitié avouent être tourmentés par des idées suicidaires (sondage d’une agence gouvernementale).
L’exigence de ce système scolaire a néanmoins des points positifs : il y a 70 ans 7 coréens sur 10 ne savaient ni lire ni écrire, aujourd’hui ce taux d’illettrisme est quasi nul. De plus 80% des étudiants intègrent l’université ce qui est un record mondial.


Année franco-coréenne 프랑스어 한국어 년

Pour célébrer les 130 ans de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, Mme Park Geun Hye et le président français ont confirmé le souhait de mettre en place une année franco-coréenne. En effet la France est le dixième investisseur étranger en Corée pour un montant qui excède les 3 milliards d’euro. Les deux pays sont donc très liés économiquement parlant. De plus les français sont accoutumés aux produits coréens par exemple dans le domaine de la téléphonie, de l’automobile ou encore de l’électronique.

L’année franco-coréenne est co-présidé par Henri Loyrette (conseillé d’état, a été longtemps président directeur du Louvre) et Cho Yang-Ho (président de la compagnie Korean Air). Ensemble ils ont choisi 6 thématiques :

Vivre la ville →illustre le dynamisme culturel des métropoles
                      →réfléchir aux nouveaux modes de vie

L’homme, la terre, le ciel et l’eau →comment l’homme développe-t’il  en Corée et en France sa                                                               relation avec  son environnement ?

Découvrir et voyager →la France est la première destination touristique contrairement à la Corée du                                          Sud qui est méconnue.
                                       →occasion d’augmenter le tourisme et de découvrir la culture dans les deux                                            pays.

Communiquer →nouvelles technologies de l’information

L’homme et la machine →enjeux  de la révolution industrielle
                                           →robots

Le passé pour l’avenir →mettre en avant le patrimoine qui représente l’identité des peuples


Cette année franco-coréenne débutera par une année de la Corée en France de septembre 2015 à août 2016 et se poursuivra par une année de la France en Corée de janvier à décembre 2016. Elle sera l’occasion de mettre en avant le dynamisme économique et les coopérations scientifiques des deux pays. Notamment des recherches scientifiques communes menées par des universitaires. Ces relations doivent en outre encourager les étudiants de chacun des deux pays à poursuivre une partie de leur cursus scolaire l’autre.

La Kpop 가요


Kpop est une abréviation de "korean pop". C'est l'arrivée des forces américaine sur le territoire entre 1950 et 1960 qui leur permettra de s'inspirer de musiques américaines comme le HipHop , le R'n'B , le rock , l'électropop ... Elle finira de ce propoger en Corée du Sud dans les années 90.
Les agences les plus populaires sont actuellement la SM entertainment(la 1ère maison de disque a faire son entrée) , la YG entertainment et la JYP entertainment.
Les chansons sont la plupart du temps en coréen , mais des mots en anglais y sont souvent introduits. On retrouve généralement des morceaux de rap intégré dans les chansons.


Le 10 juin 2011 la France recevait au Zenith de Paris , le tout premier concert K-pop avec le SMTOWN WORLD TOUR avec les plus grands groupes à succès du moment : F(x) , SHINee , DBSK , Super Junior et Girls Generation. Depuis, chaque année , des artistes kpop se produisent en France.




Le Chuseok 추석





Le chuseok est la fête national des récoltes, c'est l'une des trois fêtes coréennes la plus importante. Cette tradition remonte à l'époque du règne du troisième roi du royaume de Silla. C'est une croyance spirituelle célébrée le 15ème jour du 8ème mois lunaire, car il s'agit du moment où la lune est la plus impressionante.
Lors du Chuseok, les habitants partagent différentes activités ainsi que les coutumes traditionnels. La tradition la plus courante est la confection de Songpyon (plat à base de riz, de farine et de haricots), de hulgogie (barbecue de viandes) et de jopchae (nouille de patate douce). Durant cette festivité les activités les plus pratiqués sont la danse (la ganggangsullae) surtout pratiqué par les femmes, qui pour l'occasion portent un hanbok, les concours de ssireum et des compétitions de taekwendo.

Histoire couleur terre 색상 지구 역사






Histoire couleur terre est un manhwa de Kim Dong Hwa en septembre 2006. Ce manhwa est composé de 3 tomes, durant lesquels nous partageons la vie de la petite Ilhwa ainsi que sa découverte de l'amour...

                                                 

Le Pansori 판소리




La Pansori , traduit littéralement par "Chant de lieu de rencontre" est genre musical emblématique de la Corée. Apparut au milieu de la période Joseon , il faisait partie à l'origine des réjouissances qui accompagnaient les fêtes religieuses , mais petit à petit c'est art est devenu un divertissement. Composé d'un chanteur-narrateur (il se tient debout , chante , mime et parle) et d'un Joueur de Puk (Tambour double). Le Chanteur-Narrateur raconte des longs contes dramatiques à travers une narration , une chanson et des actions(par les mouvement d'un évantail ou d'un mouchoir). Grâce à la technique vocale , le rythme et la mélodie , il est considéré comme l'art le plus représentatif de la Corée.

Les coutumes coréennes 한국어 세관

Les noms (이름):

Le nom de famille (composé généralement d'une syllabe) précède le prénom (composé généralement de deux syllabes). En Corée , la femme ne prend pas le nom de famille de son mari, mais par contre les enfants eux, prennent le nom de leur père.

Le Hanbok (한복)

Hanbok veut dire littéralement"vêtement coréen", il s'agit de la tenue traditionnelle coréenne, qui était à la base portée tout les jours par les coréen, et qui de nos jours n'est portée seulement pour les grands événements ou pour les fêtes traditionnels.






Le mariage traditionnel coréen (전통적인 결혼식) :
Autrefois , la volonté de la famille était bien plus importante que la volonté du couple. En effet, la famille de la mariée faisait appel à une entremetteuse afin de présenter la famille de la mariée à celle du marié. Elle permettait d'avoir des renseignements sur l'autre famille ( car l'on choisissait son mari/sa femme en fonction du statut de sa famille). Après cela , la famille du marié envoyait à celle de la mariée un document contenant l'année , le jour et l'heure de naissance du marié, ainsi la famille de la mariée allait voir un devin pour qu'il lui prédisse la fortune de leur futur enfant. La veille de la cérémonie ou le jour de la cérémonie la famille de la mariée reçoit un coffret contenant différentes choses comme des haricots rouge, de la soie... (cela varie en fonction des régions) , ainsi qu'une lettre de promesse de mariage que la mariée devra garder toute sa vie.


La lettre de promesse de la mariée

De nos jours, et depuis l'expansion de christianisme en Corée (1892), les cérémonies de mariages se sont occidentalisés.


La cuisine coréenne (한국어 요리) :

Dans la cuisine coréenne , on retrouve beaucoup de viande et de poissons accompagnés d'herbes et de légumes.

Kimchi
Bibimpap
Kimpap

Kim Jee-woon 김지운

Jee-woon Kim Director Kim Jee-Woon arrives at "The Good, The Bad, The Wierd" premiere at Roy Thomson Hall on September 12, 2008 in Toronto, Canada.




Date de naissance : 27 mai 1964
Lieu de naissance : Séoul
Réalisateur, scénariste, directeur de la photographie


D’abord très attiré par le théâtre, Jee-woon commence sur les planches et devient metteur en scène de pièces dans lesquelles il joue parfois. Il écrit, par la suite, un premier scénario (Wonderful Seasons) qui lui permet de remporter un concours.

En 1988, il débute dans le cinéma avec la réalisation de The Quiet Family, une comédie d’horreur, par quoi il enchaine avec Foul-King deux ans plus tard. Il participe au projet 3 histoires de l’au-delà, où il réalise un des courts métrages. Ce triptyque fantastique fait intervenir fantômes et revenants, ainsi dans le même registre il réalise 2 sœurs en 2003. Ces deux films s’inscrivent ainsi dans le nouveau cinéma fantastique asiatique.
En 2005 il tourne A bittersweet Life, un polar et continue en 2008 avec un western parodique de Le bon, la Brute et le Truand : Le Bon, La Brute et le Cinglé. Aimant tester tous les genres, il réalisateur un thriller traitant de la traque d’un serial killer en 2011 : J’ai rencontré le diable.


En tout, Kim Jee-woon a réalisé 12 films et fut nominer 29 fois pour un total de 7 récompenses. Il s’impose comme l’un des réalisateurs coréens les plus talentueux de son temps.
LES FILMS




Le drama coréen 한국 드라마


Le Drama coréen est un drame télévisé. Il connait un grand succès dans l'Asie et fait partis du phénomène de l'Hallyu.

Les Dramas sont généralement composés d'une saison d'environ 20 épisodes et chaque épisode dure environ 1 heure.

Dans la majorité des Dramas , il y a un couple principal et un couple secondaire ou un autre personnage seul , ce qui permet un triangle ou quatuor amoureux. Généralement il s'agit d'une histoire d'amour entre un riche et un pauvre , et les stéréotypes font que la fille est en général la pauvre, avec un fort caractère qui veux se débrouiller dans la vie. Les deux personnages peuvent également faire partie de la même classe sociale.

En France , il est possible de regarder des dramas en streaming (légalement), en coréen sous-titrés en français.

Dans les dramas, on retrouve souvent des membres d'un groupes de Kpop (T.O.P de bigbang , Jung Yong-hwa des CnBlue, Jang Woo-young …)
T.O.P
Jung Yong-hwa
Jang Woo-young

Quelques acteurs notable :

Lee Min-ho
Park Shin-hye
Jang Geun-suk
Kim Woo-bin

Le Manhwa 만화

Le Manhwa en Corée désigne l’art de la Bande dessinée. Il tire ses racines de l’art classique chinois. Le Manhwa était tout d’abord utilisé afin de faire connaître la religion bouddhiste dans les campagnes coréennes, puis à été par la suite présenté sous forme d’illustrations comiques. C’est à partir du 20ème siècle (vers la fin de la période Joseon) qu’il se développe sur des supports différents, comme par exemple sur des affiches publicitaires ou encore des romans …
Le 2 juin 1909 parait le tout premier Manhwa : Saphwa (삽화) , de Lee Do Yeong.
Même si pendant l’occupation japonaise la presse et les manhwa sont réduits à néant, le soulèvement de Mars 1919 permettra à la presse de revoir le jour et un an plus tard, le manhwa refait surface. C’est à partir de là qu’il prend son envol.
Après la libération du pays en 1945, Le professeur Kojubu, un personnage emblématique crée par KiM Yong Hwan fait son apparition (KIM Yong Hwa à crée le premier magazine consacré uniquement au Manhwa : le manga haengjin , mais celui-ci sera censuré dès le premier numéro.)
Pendant la guerre de Corée, les manhwagas (dessinateurs de manhwa) sont réunis pour créer des tracts de propagande.
Suite à un coup d’Etat, le manhwa sera de nouveau censuré en 1961…
En 1981 , Dolly , le petit dinosaure, est la première bande dessinée a être adapté en série animée
En France, quelques Manhwa sont publiés chaque année. De plus,  en 2003 lors du Festival international d’Angoulême, le Manhwa était à l’honneur. Mais malgré, tout les mangas restent beaucoup plus connu, ainsi les Manhwa sont souvent confondu avec les Mangas.